mardi 14 août 2012

Yuki Shimizu - Love Mode

Titre : Love Mode
Nombre de tomes : 11 vol collection terminée
Editeur VF : Taifu Comics

Aujourd’hui je vais vous parler de Yuki Shimizu, une autre mangaka talentueuse que j’aime énormément. Je l’ai découverte avec Love Mode, une délicieuse collection de 20 ans d’âge. On pourrait croire qu’à cause de son ancienneté cette série n’est pas terrible. On pourrait également penser qu’elle est dotée d’une trame basique, de dessins au graphisme précaire et de personnages dénués d’exotisme… MAIS AU CONTRAIRE ! Love Mode fait vintage au premier regard, c’est vrai je l’admet, mais sincèrement, cette série vaut de l’or. Elle a 20 ans et elle est géniale !


Alors oui, le dessin de Yuki Shimizu dans Love Mode n’est pas exceptionnel je l’avoue. Les traits des visages ne sont pas particulièrement recherchés et hyper travaillés, mais les expressions sont vivantes, intenses. Cette mangaka est particulière agile et subtile dans sa façon de dépeindre les émotions. On se sent très vite concerné par le dessein (souvent tragique) des personnages, on ressent la joie, le désespoir, la colère, l’avidité et la chaleur qu’ils éprouvent quand des sentiments passionnés s’emparent d’eux  En gros c’est un yaoi très communicatif.
En ce qui concerne les scènes de sexe… je dirais qu’elles sont beaucoup moins explicites que dans Viewfinder, mais en même temps assez novatrices pour un yaoi qui date. Yuki Shimizu ne nous cache rien mais elle n’abuse pas non plus. On pourrait presque dire que ces scènes sont à fois sincères et pudiques. Elle ne cherche en aucun cas à créer un shonen ai et à gribouiller un acte charnel flou en deux pages (ce qui en règle général en fruste plus d’une, moi comprise). Non, Yuki Shimizu excelle dans la simplicité et l’élégance. Elle dose parfaitement, elle met ce qu’il faut où il faut.
En ce qui concerne la trame de l’histoire, on pourrait dire qu’elle est à la fois très méthodique et relativement complexe. Pourquoi complexe ? Eh bien simplement parce que mis à part les deux couples principaux, l’auteur a rajouté bien d’autres personnages aux destins liés, entrecroisés, entrelacés, etc. Les personnages ont tous quelque chose en commun. Leurs routes se croisent irrémédiablement à un moment donné. Dans un sens je trouve que cette façon de procéder est plutôt méthodique dans le sens où elle se rapproche beaucoup de celle d’Hinako Takanaga. Au lieu de lier différents mangas entre eux comme le faisait cette dernière, Yuki Shimizu, elle, entrecroise les histoires des personnages entre elles, histoires qui ont pour la plupart un seul et unique point commun : le Blue Boy.

Qu’est ce que le Blue Boy me dirait vous? Le Blue Boy est un club gay destiné uniquement à une clientèle masculine élitiste. Ce club appartient à Aoé Reiji, l’un des personnages principaux de la série. Un jour, l’un de ses très proches amis et client au Blue Boy, Katsura Takamiya se rend à un rendez vous organisé avec le numéro 1 du club : Izumi. 
En parallèle nous faisons la connaissance d’un autre Izumi. Un jeune lycéen qui accepte de se rendre à un rendez vous organisé par un ami avec une fille plus âgée qui aurait soit disant, montré des intérêts certains pour lui. S’en suit un quiproquo magistral : Takamiya confond les deux Izumi et notre jeune lycéen ne peut refuser de passer l’après midi avec un homme aussi gentil, agréable et charmant. Cependant, le soir venu, le gentleman le fait boire et l’emmène dans sa chambre. La suite vous la devinez, Takamiya lui force la main, croyant qu’Izumi feint. Le lendemain, il se rend compte de son erreur, supplie le jeune garçon de lui pardonner ses actes et commence à le suivre partout. Malgré ce qu’il s’est passé entre eux, Izumi va très vite être sensible à la douceur émanant de Takamiya et de l’amour qu’il lui porte. Bref une belle histoire va naitre entre ces deux là.

Le deuxième couple est constitué du propriétaire du Blue Boy, Aoé Reiji et d’un jeune lycéen du nom de Naoya. Leur rencontre va se faire grâce à un accident : un soir qu’Aoé surprend sa fiancée au lit avec un autre homme, il l’a plaque sans regret et rencontre le jeune garçon en pleur qui le heurte misérablement dans l’ascenseur. Une fois sorti de l’ascenseur, Naoya se précipite dehors et reçoit un pot de fleur destiné à Reiji lancé du balcon par son ex-fiancée. Aoé va vite comprendre que le petit Naoya est seul au monde, abandonné, rejeté, insulté, un orphelin perdu et dénué de chance. Il décide malgré son aversion pour les enfants, de le prendre sous son aile. Va alors se développer une relation de confiance, d’amitié, d’amour très forte, très pure, absolument magnifique.

En bref, je recommande ce yaoi qui me semble absolument indispensable si l’on cherche à connaître l’une des meilleures créations Boys Love. Personnellement, je l’ai lu en ligne il y a peut être plus d’un an, et j’ai pris la décision d’acheter la série. Est ce stupide ? Non. Je n’ai aucun regret. Pour le coup j’ai l’impression d’avoir dépensé mon argent pour un VRAI yaoi, un très bon manga, un incontournable. Yuki Shimizu est une véritable artiste, une femme qui a réussit à créer une petite merveille qui m’a particulièrement touché. 

dimanche 12 août 2012

Ayano Yamane -- Viewfinder & Crimson Spell

Titre : You’re my love prize in Viewfinder
Nombre de tomes : 5 vol (collection en cours)
Editeur VF : Asuka

Depuis 5 jours, tous les éléments du monde se sont dressés contre moi et cet article ^^ Mais j’y suis enfin arrivée (enfin « arrivée » est un grand mot, j’en suis à deux lignes écrites). Bien. Voici le tour de Viewfinder, série à succès de la très célèbre Ayano Yamane, un yaoi très intense, très fort. Peut être peut-on même le juger très violent pour ceux et celles qui ne sont pas habitués à voir des scènes hard et relativement explicites. En effet, cette mangaka ne joue pas avec la subtilité, les ombres, les scènes entre coupées. Non, non, elle y va cash pistache !

Ce qui relève d’une certaine maitrise chez Ayano Yamane c’est sa capacité impressionnante à donner aux scènes de sexe une dimension plus érotique que pornographique, exception faite pour le tout premier chapitre. Sincèrement, la première fois que j’ai lu ce manga, j’ai été profondément choquée. Et pour me choquer il en faut beaucoup ! Enfin... beaucoup plus maintenant :D J’ai commencé Viewfinder par pure curiosité. Je voyais sur le net les éloges faites sur ce yaoi et je me suis dis, allez pourquoi pas ! Attention les yeux ! Si le premier tome vire SM dès le début, la suite « s’adoucit » nettement avec le développement des sentiments des personnages.
Ce que j’aime aussi énormément chez cette mangaka, c’est son coup de crayon fluide, précis, fignolé avec attention. J’adore sa façon de dépeindre les expressions, cette force dans les regards, la tension palpable, les émotions qui nous saisissent à travers le papier. Bref, une petite merveille qui captive même les plus réticents.
Chose également agréable chez notre amie, surtout de mon point de vu, c’est sa version de l’uke. Ahhhhhh ce que j’aime ses uke ! Oui je sais je suis chiante sur ce point, mais ça me semble un peu plus réaliste quand les deux protagonistes sont deux êtres humains arrivés au terme de leur croissance (exception faite pour les lycéens, soyons indulgents). Sinon… les costumes et l’anatomie des personnages sont plutôt bien dépeints, les décors en arrière plan ne sont pas extraordinaires mais nos yeux sont vite charmés par les protagonistes alors laissons ce petit point noir de côté.

Bien, après avoir fait cette longue tirade pleine de louanges pour l’auteur, il est grand temps que je vous explique en « quelques phrases » en quoi consiste la trame.

   

Ayano Yamane nous raconte l’histoire d’un jeune photographe farouche et indépendant du nom d’Akihito, toujours en train de courir au 4 coins de la ville à la recherche du moindre scoop qui pourra faire décoller sa carrière. Lors de l’une de ses enquêtes en collaboration avec un membre de la police, Akihito se heurte à Ryuichi Asami, un yakuza très puissant, propriétaire de plusieurs clubs très upé de la capitale. Le sachant baigné dans des trafics d’armes légèrement illégaux, Akihito décide d’enquêter et se lance corps et âme dans ses recherches. Seulement Asami comprend vite qu’il est suivit, le capture et lui fait comprendre de façon assez radicale (et disons… physique) que dès à présent, son existence lui appartient. 
Cette rencontre va chambouler la vie du jeune garçon qui ne cessera de le rencontrer lors de ses enquêtes et qui très vite, sera plongé dans des conflits explosifs opposant la mafia japonaise et chinoise. En effet, leur relation va prendre un tournant décisif avec l’apparition du chef de la mafia chinoise Feilong, dont le passé est très étroitement lié à Asami. En ce qui concerne la relation Asami-Akihito, vous l’avez bien compris, il s’agit plus d’une relation physique qu’autre chose au début. Mais au fil du temps, pendant que nous lectrices devenons accros à l’histoire, Akihito devient dingue d’Asami et inversement.

Je ne vous en dis pas plus, sinon je vais tomber dans le spoil et pour une série aussi géniale, je ne me le permettrais pas. En gros VOUS DEVEZ ABSOLUMENT LIRE CE MANGA ! Bon bien sur, je le recommande seulement et UNIQUEMENT après une bonne habitude du yaoi en lui même car il peut choquer énormément. 


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Titre : Crimson Spell
Nombre de tomes : 1 vol en cours
Editeur VF : Asuka

Alors en ce qui concerne Crimson Spell, j’ai découvert ce yaoi en Février dernier en surfant sur un site de scans et là j’ai réalisé : mais… mais ! Ce dessin… c’est Ayano Yamane ! Bien sur, je l’ai lu d’une traite, grande excessive que je suis. Bien que non terminée, cette série a commencé à être publiée chez Asuka en Juillet dernier (en prévente pour toutes les bienheureuses qui étaient présentes à la Japan Expo). Je ne vais pas refaire l’apologie de l’auteur alors voilà, les deux séries ont les mêmes qualités, du point de vu graphisme, qualité de la trame, etc. Je dirais même que cette histoire, totalement fantastique pour une fois, est limite plus attrayante que Viewfinder. Mais je suis une adepte des deux donc. 

L’histoire est celle du noble et humble prince Valdrigue, forcé d’utiliser une épée maléfique afin de défendre son peuple d’une attaque de monstres dans son château. Cependant, bien que lui octroyant des pouvoirs très puissants et quasiment illimités, l'épée le transforme en démon à chaque utilisation. La bataille terminée, Val décide de partir à la recherche d'un sorcier prénommé Hallwil, réputé pour sa magie, afin que celui-ci lui procure un antidote à sa malédiction. Hall accepte le deal. Il y a néanmoins une condition à son remède : soit Val doit lui remettre son épée démoniaque, soit il doit l'accompagner dans son voyage afin de chercher des objets rares aux capacités surnaturelles. 

Val choisit la 2ème option. Commence alors le périple du jeune prince, qui dès la tombée de la nuit se transforme en démon incontrôlable et avide de désir.  Le sorcier se servira alors de ses pouvoirs et de son propre corps afin de contrôler la bête qu'il prend plaisir à réveiller... Bon techniquement, il viole Val sous sa forme démoniaque dès la première nuit. C’est un peu abrupt comme début mais bon. Ce qui est amusant, c’est que le lendemain, Val n’a aucun souvenir de ce que lui ait arrivé et le sorcier continue à abuser de lui toutes les nuits. Au fur et à mesure que la trame se déroule, les protagonistes sont confrontés à de graves dangers, resserrant alors leurs liens « d’amitié ». Le démon étant déjà sexuellement dépendant d’Hall, c’est Val qui, à son tour, va commencer à montrer des signes d’affection pour le sorcier. Cependant, ce dernier va lui aussi se dévoiler étonnamment protecteur envers le jeune prince. Je m’arrête ici sinon je vais magistralement vous spoiler ^^
 Bref, un pur chef d’œuvre à lire sans retenue !

vendredi 10 août 2012

vendredi 3 août 2012

Little Butterfly & Others

Titre : Little Butterfly 
Nombre de tomes : 3 vol collection terminée
Editeur VF : Taifu Comics

On continue, encore et toujours ! Du Hinako pour votre bon plaisir, et surtout pour le mien ! Little Butterfly est une histoire à la fois douce et dramatique publiée en France cette année.

Kojima est un jeune lycéen taciturne qui ne parle à personne et qui ne cherche en aucun cas à se lier à quelqu’un. Son enfance a été marquée par un père violent, une mère inconsciente et des fugues à répétitions. Cependant, le jour funeste où son père décida de quitter sa mère plongea celle ci dans une décadence mentale grave. Kojima, malgré son jeune âge, essaya alors de fuir le domaine familial à de nombreuses reprises, en vain. Alors qu’il s’apprête à fuguer à nouveau lors d’un voyage scolaire, un élève de sa classe, Nakahara décide de l’en empêcher.  Une relation d’amitié va alors naitre entre les deux protagonistes. Nakahara va apporter à son ami le réconfort et l’amour dont il avait tant besoin ces dernières années et peu à peu, il commence à réaliser que ses sentiments sont bien différents de celui d’un frère ou d’un simple ami. Lorsque Nakahara décide de vider son sac, Kojima répond à la grande surprise de celui qui l’aime, de façon positive à ses sentiments. Bien que tout deux inexpérimentés, leur relation vire très vite à une sorte d’exploration sexuelle durant laquelle ils chercheront à se connaître de plus en plus profondément. Le seul point noir dans cette idylle sera la dégradation mentale de plus en plus importante de la mère de Kojima, entrainant la colère explosive de son père, colère qu’il reportera physiquement sur son fils, ainsi que le rêve des deux amoureux d’être acceptés dans la même université envolé.

C’est un three shots que j’ai actuellement chez moi. Quand je l’ai acheté je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire mélodramatique et bon dieu…à un couple pareil. Avouez le, Nakahara ressemble à un élève de primaire, le toucher serait presque un crime. Bon soit, soit, faisons abstraction de son apparence physique : l’histoire est très belle en soit. Nakahara par sa candeur et sa générosité arrive à faire sortir Kojima de son cercle vicieux. Le lien qui les lie est très fort et la pureté de leurs sentiments peut en émouvoir plus d’une. En ce qui me concerne, je n’ai pas été sensible à tout ce tralala sentimental mais pour celles qui aime les couples mignons et bien… lisez le par curiosité.

Sinon ! Je n’avais pas la force de continuer à faire des articles sur tous les yaoi d’Hinako Takanaga, alors  cet article sera celui qui clôturera ma petite affaire. En ce qui concerne ses autres créations, nous avons :
  • Akuma no Himitsu : une histoire entre un prêtre et un démon incube, sans grand intérêt selon moi.
  •  Benkyou Shinasai ! : deux étudiants colocataires qui s’étaient jurés de rentrer dans la même  université. L’un réussi, l’autre non… bon.. pas génial et pas très original non plus sincèrement.
  • Dekiru Otoko ga Suki Nanda! : Désolée ^^’ je n’en ais aucun souvenir
  •  Love Round!! : en gros, une histoire entre un boxer et un jeune garçon efféminé à la force incroyable.
  • Turning point : la trame n’est pas extraordinaire en soit, une relation entre un écrivain et un étudiant. Pas extraordinaire mais j’avais beaucoup aimé les protagonistes donc je recommande principalement celui là. 



 


jeudi 2 août 2012

Liberty Liberty !

Titre : Liberty Liberty!
Nombre de tomes : One Shot
Editeur VF : Taifu Comics

Encore un petit one shot mignon signé Hinako Takanaga. L’histoire de Liberty Liberty est la suivante :
un soir, un jeune garçon du nom d’Itaru Yaichi tombe complètement saoul dans un tas d’ordures derrière un immeuble. Heureusement pour lui, Kouki un caméra man se trouve sur les lieux et voit la déchéance et le désespoir dans lequel il est plongé. Amusé par la scène, il décide de le secourir. Cependant, le garçon se débat et dans le feu de l’action, il casse la caméra de son sauveur. Il se réveille le lendemain dans l’appartement de Kouki qui le somme de lui rembourser sa caméra. N’aillant pas d’argent, Yaichi le supplie les larmes dans les yeux d’attendre qu’il puisse trouver un travail pour le rembourser. Le propriétaire aillant malgré lui une véritable faiblesse pour les petites créatures sans défense décide d’accepter le deal. Yaichi va donc habiter chez lui et va faire la connaissance de la petite chaine TV pour laquelle Kouki travaille. Bien que frêle et inefficace, Yaichi va essayer d’aider l’équipe de son sauveur dans leurs enquêtes et en parallèle va travailler comme serveur.


La trame pas déplaisante va servir de base pour le développement des sentiments respectifs des personnages. Rapide à lire, on peut dire que c’est un one shot assez court dans l’ensemble. Ce n’est pas un yaoi à proprement parler mais plutôt un shonen ai très très léger. Paru en France il y a un mois chez Taifu Comics et en prévente à la japan expo, je ne l’ai cependant pas acheté. Pourquoi me direz vous ? Eh bien…même si je ne jure que par cette mangaka et deux trois autres en matière de yaoi, je trouve que bien qu’il soit attrayant, ce manga ne vaut pas le prix qu’il coute. Je préfère mettre mes 7.50e dans une véritable collection plutôt qu’un petit one shot que je peux lire en ligne. Bon après il s’agit de mon point de vue personnel, chacun fait comme il veut. En toute sincérité je vous le recommande mais je ne vous pousse pas chaudement à l’acheter. 

mercredi 1 août 2012

Trilogie deluxe

Je vais traiter trois collections en même temps car en réalité les histoires sont liées. Je n’avais pas découvert ces trois collections en même temps, mais je pense que pour quelqu’un qui ne les connaît pas, l’expérience de les lire les uns après les autres pourrait être très intéressante. Dans un sens, on obtiendrait une série complète.


Titre : Kimi ga Koi ni Ochiru
Nombre de tomes : One Shot
Editeur VF : non paru en France

Pour comprendre la suite logique entre les trois mangas qui vont suivre il faut commencer par Kimi ga koi ni ochiru. Il s’agit de l’histoire d’Haru, un prof de lycée qui dès son arrivée, est harcelé par les membres du club de tir à l’arc. Ces derniers connaissant bien les rumeurs sur ses prouesses en tir et son don pour viser parfaitement au cœur de la cible implorent son aide. En effet, quelques années auparavant, Haru concourait avec son ami et rival Reiichirou. Peu à peu, Haru, lui qui excellait, n’arriva plus à tirer correctement. Il est dit que la cible est la représentation du cœur du tireur. Cela va être parfaitement le cas pour Haru. Amoureux de Reiichirou et n’arrivant plus à intérioriser ses pulsions, il décide d’abandonner le tir à l’arc. Quelques années plus tard, lorsqu’il travaille dans ce lycée, il tombe par hasard sur le petit frère de Reiichirou, Tsukasa. Les souvenirs douloureux du passé affluent très vite dans sa mémoire et malgré le refus qu’il affiche à aider les élèves du club de tir à l’arc, il se voit contraint de les conseiller au tir. Un jour après les cours, Tsukasa embrasse de force Haru et lui déclare sa flamme. Au début agacé par l’étreinte de Tsukasa, puis ensuite  submergé par la douceur de son amour, il va développer malgré lui des sentiments à son égard. L’histoire va alors se compliquer quand Reiichirou apprend qu’Haru enseigne dans le lycée de son frère et décide d’aller le voir.

One Shot que je recommande chaudement !!! Les personnages sont très touchants, l’histoire est cool, le dessin est génial. On ne tombe pas dans le domaine du one shot basique habituel. Celui là est très court mais saisissant. A lire tout de suite, et bien sur avant les deux autres ! 

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Titre : Kimi ga Koi ni Oboreru
Nombre de tomes : 3 vol collection terminée
Editeur VF : non paru en France


Dans Kimi ga koi ni Oboreru il s’agit de l’aventure de Reiichirou. Nommé manager d’un magasin de kimono, il fait la connaissance de son équipe comprenant son co-manager Jinnai. Ce dernier très irrité de voir que son supérieur est un homme étranger au travail de manager et par dessus, quelqu’un dénué de toute subtilité envers les clientes, il décide malgré tout de l’aider à avancer et lui apprend les rudiments de la vente. L’art de séduire les clients passe en premier lieu par l’apparence alors il lui demande de revêtir lui même un kimono. Tout de suite, Reiichirou attire les clientes en masse par son élégance et sa beauté, beauté auquel Jinnai ne va pas être indifférent. L’histoire se déroule en toute tranquillité jusqu’au jour où Reiichirou retrouve Haru venu supporter Tsukasa lors d’un tournois de tir à l’arc. Il décide alors de rencontrer son ami de longue date en se rendant au lycée où il enseigne (vous me suivez n’est ce pas ? Tout est lié, cette histoire se déroule en parallèle de l’autre !). 

Finalement rejeté par Haru, Reiichirou raconte tout à Jinnai le soir même qui profite de la situation pour lui avouer ses sentiments. S’en suit des déclarations d’amour passionnelles et quelques échanges corporels sympathiques. Mais je ne vous dis rien, vous le verrez par vous même. Après tant d’exotisme, viennent bien sur des péripéties qui entrainent le jeune couple dans des situations à la fois frustrantes et hilarantes. La 1ère sera celle de l’apparition de Kijima, une connaissance de Jinnai venue faire affaire avec le manager pour une exposition de kimono. Cependant ce dernier montre vite un intérêt particulier pour Reiichirou. Vous ne vous attendrez jamais au retournement de situation qui suivra ! 2ème péripétie : celui de l’Omiai (mariage arrangé) de Reiichirou et d’une femme particulièrement collante, créant maintes disputes au sein du couple.

Quand j’ai voulu survoler rapidement ce three shots pour en faire un article correct, je me suis aperçue que j’avais oublié beaucoup de détails et j’étais tellement absorbée que je l’ai relu entièrement. Désolée pour mon manque de synthétisme, je me suis enflammée comme d’habitude mais vous l’avez bien compris ce yaoi est un incontournable. Le fait qu’il y ait 3 tomes bien que chaque tome se suffit à lui même est une qualité que je juge rare. Cependant, malgré que chacun des tomes se finisse plutôt bien,
on est avide de savoir la suite. J’ai trouvé l’histoire captivante de par la relation complexe qui lie Reiichirou et Jinnai, le fait qu’ils veulent s’atteindre l’un l’autre parfois en vain et l’explosion de sentiments aussi purs. En bref, a lire sans modération et bien sur après Kimi ga Koi ni Ochiru. 

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Titre : Kimi ga Koi ni Midareru
Nombre de tomes : 1 pour l’instant, collection en cours
Editeur VF : non paru en France

Au tour de Kijima dans Kimi ga koi ni Midareru cette fois ci ! En résumé, Kijima se rend à une sorte d’exposition de kimonos et a soudainement le coup de foudre pour les motifs de l’un d’entre eux. Fort désireux de savoir qui est à l’origine d’une création aussi somptueuse, il rencontre Yuzuki. Surpris d’apprendre qu’il s’agit d’un homme, il cherche tout de même à mieux le connaître et se rend de multiples fois à sa rencontre. On apprend alors que Yuzuki, avant de créer des motifs pour kimonos prenait des cours de peinture et ses esquisses annonçaient déjà ses futures créations. Le seul problème réside en le fait que ce dernier semble à tout prix ne pas vouloir que son nom soit publié à côtés de ces œuvres. 

Pourquoi ? Il y a une raison cachée derrière cela. Harcelé à l’époque par un ami durant ses cours de peinture,  Yuzuki faisait l’objet de rumeurs abjectes et d’harcèlement moral. Voulant s’éloigner le plus possible de cet homme, Yuzuki décida de s’enfuir mais malgré cela de continuer à concevoir à travers l’art du tissu sans divulguer son nom. Seulement, un jour, Makita celui qui le tourmentait tant tombe sur l’une de ses créations, reconnaît tout de suite son coup de crayon et le retrouve…

Ce n’est malheureusement pas une série terminée à mon grand désespoir. Lisez le c’est impératif même si vous serez grandement frustrée à la fin. A lire également si vous vous intéressez de prêt à l’art du tissu en Asie.







Bukiyou na Silent (Silent Love)

Titre : Bukiyou na Silent (Silent Love)
Nombre de tomes : 4 vol collection terminée
Editeur VF : Asuka

Bien avant toute chose, autant vous dire que ce manga malgré l’argent que j’ai dépensé pour l’acheter m’a profondément exaspérée, exception faite pour le dernier tome et les chapitres en rapport avec le président du conseil. Je vais donc essayer d’être le plus partiale possible dans mon jugement malgré que le couple principal m’insupporte au plus au point. 

Trame classique pour Silent Love, il s’agit d’une histoire de lycéens, jusque là tout va bien. Le couple principal est composé d’un garçon du nom de Toono et de son ami Tamiya. Toono est particulier car il n’arrive jamais à exposer ses sentiments sur son visage et reste la grande partie du temps stoïque. Amoureux de Tamiya depuis longtemps, il l’observe depuis la salle de dessin et ne sait comment réagir lorsque ce dernier lui demande de sortir avec lui. Incapable d’étaler sa joie sur son visage, il reste muet, le regard vitreux devant Tamiya. Ce dernier, croyant au refus de celui qu’il aime, s’enfuit déprimé et paniqué. Peu à peu Toono essaie de s’ouvrir à Tamiya et lui fait comprendre que leurs sentiments sont mutuels. Ils passent vite à l’acte et entame leur petite relation tranquille bien que quelques péripéties passagères viennent déranger l’idylle du couple. Personnellement, je déteste ce couple. Toono me fruste tellement par son impassibilité que je si j’étais Tamiya je ne sais pas ce que je lui ferais. Il se laisse totalement aller en permanence, tant mieux pour Tamiya me direz vous mais bon. 

D’après mes lointains souvenirs il me semble qu’il y a au cours de l’histoire une ou deux péripéties sans intérêt. D’accord c’est mignon mais sans plus. Et là, vous allez toutes me dire : alors il ne fallait pas l’acheter en entier si tu ne l’aimais pas dès le commencement. Certes, mais dès que je commence une collection courte, j’ai comme principe d’aller jusqu’au bout et puis, je me suis dis qu’au moins ça rapporterais de l’argent à l’auteur. La 2ème raison qui a fait que je n’ai pas abandonné cette collection c’est en raison du 2ème couple de l’histoire. Plus proche de la version du couple gay que j’aime voir dans les yaoi, j’ai trouvé l’histoire du président du conseil et de son acolyte beaucoup plus amusante. Bref, de mon point de vu, je ne vous recommande pas d’acheter ce manga. Lisez le sur internet, ce sera amplement suffisant. 

Croquis

Titre : Croquis
Nombre de tomes : One Shot
Editeur : non paru en France

En toute sincérité, je lis beaucoup trop de scans yaoi et quand je me suis décidée à faire ces articles sur toutes les parutions de Hinako Takanaga, je me suis vite retrouvée en face de mangas dont je me souvenais à peine, shame on me. Bon du coup j’ai survolé très rapidement Croquis pour en faire un résumé rapide histoire que vous sachiez de quoi il en retourne. De façon globale… je dirais que c’est un bon one shot mais seule l’histoire principale m’a particulièrement plu et marquée. 

En gros il s’agit de l’histoire d’un garçon du nom de Nagi qui pose comme modèle pour des étudiants en art. L’un deux Kaji va attirer son attention par son regard particulièrement insistant. Même habitué à poser, Nagi va vite se sentir gêné d’être observé de façon si particulière par un élève dont il ne connaît rien. Mis à part cela, Nagi travaille également dans un bar de transsexuels je crois bien où ils se déguise en fille pour de légers spectacle. Au fur et à mesure que le temps passe, Kaji continue de le regarder et un jour il décide de lui demander de poser personnellement pour lui en dehors des cours. Nagi accepte. L’histoire va aller très vite après, ils s’avouent leur sentiments respectifs, ils entament une relation pleinement platonique qui les frustre l’un comme l’autre pour ensuite se brouiller puis se réconcilier au lit.

Bon en soit c’est une petite histoire agréable, douce, pas très compliquée, la parfaite petite lecture si l’on veut lire un truc mignon et pas prise de tête. Le dessin est celui d’une Hinako déjà bien affirmée dans le monde du manga. On retrouve le couple habituel constitué d’un grand garçon brun totalement aux petits soins d’un uke tout chouchou. A recommander en cas d’ennui. C’est un bon petit yaoi, pas l’un des meilleurs one shot sincèrement mais il passe tout à fait. 

Challengers (Rien n'est impossible)

Titre : Challengers (Rien n’est impossible)
Nombre de tomes : 4 vol collection terminée
Editeur VF : Taifu Comics

Avant toute chose, il faut savoir que Challengers est plus un Shonen-Ai à proprement parler qu’un véritable yaoi. Il s’agit d’un des premiers yaoi réalisés par Hinako Takanaga. Si l’on a lu Koisuru Bokun avant on comprend vite la relation entre les deux collections. En effet, Challengers a servi d’histoire de base à The Tyrant. On retrouve toujours Sô-Ichi et Morinaga mais comme personnages de second plan. Leur relation n’est pas particulièrement mise en avant, elle va seulement montrer son commencement dans l’un des tomes.

Bref revenons à nos moutons. Challengers est l’histoire de Tomoe Tatsumi, le petit frère de l’homophobe Sô-Ichi.  Au début de l’histoire, ce jeune étudiant mignon et naïf se rend à Tokyo pour s’inscrire dans une fac prestigieuse et heurte de plein fouet un salary-man du nom de Mitsugu Kurokawa. Tout de suite très surpris et attiré par la candeur du garçon, il lui propose de lui louer en tout bien tout honneur une des chambres de son grand appartement. C’est une aubaine pour Tomoe qui accepte très vite l’humble proposition de cet inconnu. Cependant, très vite, Mitsugu n’arrive plus à intérioriser ses sentiments, l’embrasse par surprise et lui avoue son amour. Tomoe embarrassé reste choqué au début puis se rend vite compte que lui aussi tient énormément à son propriétaire. Leur relation se développe doucement mais surement, non sans compter l’intervention de leurs amis. Sô-Ichi quant à lui développe rapidement un sentiment d’animosité envers le propriétaire et décide par tous les moyens de les éloigner l’un de l‘autre. Ses tentatives échouent, Tomoe décide d’avoir une relation sérieuse avec Mitsugu et finit par l’avouer à son frère. Ce dernier malgré la révélation scandaleuse de son frère semble ailleurs car lui même rencontre en parallèle de sérieux problèmes avec son collègue de fac venant tout juste de lui déclarer sa flamme. C’est à travers Challengers que l’on voit naitre la relation Sô-Ichi/Morinaga. Dans ce sens, on peut affirmer que Koisuru Bokun est la suite de Challengers.


Je pense que Challengers est un shonen ai très sympa, agréable à lire et relativement comique. Tomoe joue le rôle de l’uke mignon, gêné et attendrissant. Je ne suis pas spécialement fan de ce genre de couple où l’un des protagonistes ressemblent à peine à un homme mais on s’y attache tout de même. On comprend vite (si l’on a lu Koisuru Bokun avant) que Challengers fais partit des toutes premières créations de l’auteur. Indeed le dessin est beaucoup plus abrupt, rapide et moins travaillé. Néanmoins, on ne peut se tromper, il s’agit bien d’un yaoi marqué de l’emprunte d’Hinako Takanaga. A lire absolument si l’on est friand de cette mangaka et si on veut connaître l’histoire au fondement de The Tyrant who fall in love.