Mon premier
article. J’ai beaucoup hésité quant à son sujet. Ici, je vais vous parler yaoi
alors autant commencer par une mangaka que j’affectionne tout
particulièrement : Hinako Takanaga. Cette femme a reçu selon moi, un
véritable don d’écriture. Elle arrive à créer des mangas où se mêlent
sensibilité, légèreté, complexité et sensualité. Elle ne se cantonne pas comme
d’autres à des intrigues basiques où les relations entre les différents personnages
restent purement stériles.
La plupart de ses
écrits sont plongés dans un bain d’humour donnant ce côté rafraîchissant qui
m’a de suite attirée. Elle arrive à toucher son public tout en essayant de
dépeindre au mieux la réalité. Elle fait selon moi une véritable analyse des
relations humaines gays. C’est sa façon de représenter les mœurs actuels de
façon aussi sincère, directe et réaliste qui fait que l’on s’attache très vite
à ses personnages.
Ce qui est
particulier à Hinako Takanaga est le fait qu’elle aime entrelacer ses histoires.
Elle crée une sorte de toile d’araignée géante dans lequel elle dispose ses
personnages. Ainsi, tout est lié : ses yaoi ont souvent des connections
entre eux et on voit d’anciens personnages réapparaitre de façon fourbe. Si on
a aimé un protagoniste en particulier, on apprécie d’autant plus sa réapparition
et le nouvel écrit nous paraît alors plus séduisant.
Pour ce qui est du
graphisme de ses yaoi. Je dirais que ce n’est pas le plus beau coup de crayon
que j’ai pu voir mais le dessin est très loin d’être désagréable au contraire.
On sait immédiatement au premier coup d’œil que l’on a affaire à cette mangaka
sans aucune hésitation. Son trait de crayon est doux, sympathique à regarder,
pas simpliste ni poussé dans les détails. Il est plaisant, voilà.
Parlons maintenant
des points négatifs.
1er
point négatif : Ce qui me dérange le plus est
peut être sa conception de l’uke dans sa globalité. Ses uke ressemblent parfois à des enfants. Je sais je sais, on ne tombe pas dans le shota tout de même (bien heureusement dailleurs, navrée pour les amatrices, ce genre me rebute) mais on retrouve souvent un perso qui en plus d’être androgyne, a l’apparence d’un gosse qui doute de ses orientations sexuelles et qui se laisse guider dans le monde de l’homosexualité lalalala batifolons dans les prés. Bref permettez moi d’être un peu blasée. Et encore ! Hinako utilise ça avec brio et finesse. Combien de yaoi abominables ai-je lu avec des uke soumis ressemblant à des bébés submergés par leur émotions et dominés par des seme immondes et pervers.
Koisuru Bokun fait exception à la règle avec Sô-Ichi, l’antithèse parfaite du petit uke chétif que l’on retrouve à profusion dans les one shot. L’uke soulant de base surpris par un seme insistant, très souvent abusé et HOP HOP bizarrement ça ne le dérange pas d’être gay, non non c’est tout à fait naturel, allons y gaiement. Avec Sô-Ichi nous avons enfin un uke qui se rebelle de façon concrète et ne lâche pas l’affaire au bout de 3 pages « noyé sous les vagues de plaisir » qu’il ressent T.T Au moins Hinako nous épargne les vieux regards pleins de larmes, les faux essais de résistances habituels. Merci mon dieu ! Bon… en y réfléchissant, mon jugement est un peu faux. Il est arrivé dans ses one shot, que notre amie nous ponde des uke éplorés, il suffit de lire Love Round, Little Butterfly ou encore Silent Love. Cependant, dans la majorité de ses yaoi, elle arrive à aller droit au but, oui ou non. Elle arrive toujours à faire passer son message tout en subtilité. Les relations sont parfois prises de tête mais au moins on ne se plaindras pas de lire un gouffre de nullité dénué d’intérêt avec un seme, un uke, du sexe, et aucune intrigue palpitante.
Koisuru Bokun fait exception à la règle avec Sô-Ichi, l’antithèse parfaite du petit uke chétif que l’on retrouve à profusion dans les one shot. L’uke soulant de base surpris par un seme insistant, très souvent abusé et HOP HOP bizarrement ça ne le dérange pas d’être gay, non non c’est tout à fait naturel, allons y gaiement. Avec Sô-Ichi nous avons enfin un uke qui se rebelle de façon concrète et ne lâche pas l’affaire au bout de 3 pages « noyé sous les vagues de plaisir » qu’il ressent T.T Au moins Hinako nous épargne les vieux regards pleins de larmes, les faux essais de résistances habituels. Merci mon dieu ! Bon… en y réfléchissant, mon jugement est un peu faux. Il est arrivé dans ses one shot, que notre amie nous ponde des uke éplorés, il suffit de lire Love Round, Little Butterfly ou encore Silent Love. Cependant, dans la majorité de ses yaoi, elle arrive à aller droit au but, oui ou non. Elle arrive toujours à faire passer son message tout en subtilité. Les relations sont parfois prises de tête mais au moins on ne se plaindras pas de lire un gouffre de nullité dénué d’intérêt avec un seme, un uke, du sexe, et aucune intrigue palpitante.
2ème
point négatif : l’intrigue un peu trop bateau
parfois dans ses one shot, mais bon ça, c’est un défaut propre à toute mangaka
qui se respecte quand on tombe dans le domaine du one shot. Faire un bon one
shot pas trop long, pas trop court, pas trop complexe mais suffisamment pour ne
pas être dépourvu d’intérêt, c’est difficile, donc laissons ça de coté.
Personnellement,
j’ai une affection particulière pour Koisuru Bokun dit aussi The Tyrant who
fall in Love. Pour moi, il s’agit du yaoi à ne rater sous aucun prétexte. C’est LE yaoi incontournable. Du pur, du
vrai Hinako Takanaga, du génie à l’état pur. La trame de base à
été faite d’après celle de Challengers (Rien n’est impossible), car oui Koisuru
Bokun est en réalité la suite de ce dernier. Sô-Ichi n’est personne d’autre que
le frère de Tomoe, virulent vis à vis des gays du monde entier et qui le
protège de façon assez extrême.
Titre : Koisuru Bokun (The Tyrant who fall in love)
Nombre de tomes : 8 vol collection terminée
Editeur VF : Taifu Comics
L’histoire de The
Tyrant est plutôt simple en soit quand on y pense : deux étudiants en bio
à l’université, seule particularité : l’un est frappé d’une homophobie
violente et l’autre est
profondément amoureux du premier. Sô-Ichi accepte les
sentiments de son ami très curieusement et là s’en suit une histoire trépidante
où Morinaga essaie par tout les moyens de conquérir son cher ami qui le
maltraite à la moindre approche. L’homophobie de Sô-Ichi est tordante, on
s’attache très vite à ce personnage mais aussi à son associé Morinaga qui nous
fait un peu pitié au final avec toutes ses tentatives foireuses d’avoir Sô-Ichi
dans son lit. Foireuses ou pas, ce manga est un yaoi, et comme tout yaoi digne
de ce nom, on va vite voir Sô-Ichi mettre de côté son étroitesse d’esprit et ses
principes pour son ami qui va ENFIN arriver à assouvir ses pauvres désirs une
fois tous les milles ans. Au fur
et à mesure des tomes, on remarque vite que Sô-Ichi commence à changer. Non pas
vis à vis des gays qu’il déteste plus que tout et qu’il évite comme la peste,
mais on sent bien que sa conception de sa relation avec Morinaga prend une
tournure qui le perturbe atrocement.
Ce manga sans vous
raconter la fin, est l’un des yaoi qui m’a le plus émue dans le sens où je me
sentais complètement retournée à la fin de certains tomes et absolument
nostalgique à la fin du dernier de la série. Ah ce que j’aurai voulu que cette
série ne se finisse jamais! Il est rare d’avoir
un seme et un uke aussi géniaux réunis dans une trame qui semble banale au
premier regard mais qui finalement captive irrémédiablement. Tout au
long, l’histoire se complique avec des secrets, des personnages comiques qui
font leur apparition et qui mettent leur grain de sel dans la relation confuse
des deux garçons.
En bref, c’est un yaoi de qualité, touchant, drôle, beau même. Si vous ne l’avez pas encore lu, que vous êtes un poil curieuse et que vous chercher la perle rare, ne réfléchissez plus, LISEZ LE VITE !
En bref, c’est un yaoi de qualité, touchant, drôle, beau même. Si vous ne l’avez pas encore lu, que vous êtes un poil curieuse et que vous chercher la perle rare, ne réfléchissez plus, LISEZ LE VITE !