Eh bien… j’ai
l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas écrit d’article à cause
de la fac. Mais passons, ce sont les « vacances » de noël et je
compte bien en profiter pour continuer de vous faire partager mes bonnes
lectures !
Aujourd’hui je vais vous parler de ma seconde mangaka préférée, la dénommée Toko Kawai. Auteur à succès, elle enchaine les publications depuis la parution de Juste au coin de la Rue paru au Japon en 2007 et en France depuis déjà un bon moment (je vous le conseille d’ailleurs !). La recette de cette mangaka est simple : des personnages super attachants, un dessin fluide et minutieux, des histoires toujours simples mais captivantes, une sensibilité mais également un côté explicite assez prononcé. Je l’ai connu avec Juste au Coin de la Rue et je l’ai tout de suite repérée en me disant : Oh ! Ca c’est du bon ! Il est rare franchement que je m’attache à une mangaka après un one shot mais son style à un quelque chose de réellement unique et fascinant.
Premier point
positif : Les personnages. Je les adore tout
simplement ! Ils ne sont jamais décevants, jamais. Alors oui, on pourrait
dire qu’ils ont un côté redondant mais il faut l’avouer, le cocktail grand brun
ténébreux aux épaules larges + jeune blond fier et masculin ça rend addict.
Encore une fois, la
nana pointilleuse que je suis fais son comeback et chipote sur les uke/seme. Sachez
le mes amis, au moins avec elle, vous ne serez jamais déçus. Nous avons deux
HOMMES, de VRAIS HOMMES. Ce ne sont pas ces choses étranges et frêles que l’on
peut retrouver chez certaines mangaka et qui m’ont parfois donné des sueurs
froides.
Deuxième point
positif :
L’expression des passions. Non je ne
parle pas de peinture européenne du 17ème mais bien de yaoi. Et là
nous en avons de belles expressions, des regards profonds, des visages
torturés, des sourires ravageurs, etc etc et j’en passe. Vous avez déjà
ressenti ça ? Quand on rentre totalement dans un manga, comme à la douce
époque où nous avions 12 ans et qu’on lisait des shojo dégoulinants de
niaiserie. Attention ! Je lis encore de très bons shojos et je ne critique
pas cette catégorie de manga ! Je dis juste qu’ils ne sont pas aisément
trouvables. Bref, cette impression bizarre d’être tellement fascinée par ce que
l’on lis que l’on ressentirait presque les même émotions que les personnages,
l’impression que le temps s’est arrêté le temps d’une lecture… vous
voyez ? Toko Kawai fait cet effet.
3ème
point positif : une subtilité élégante. Eh
oui ! Ne vous attendez pas à des scènes de sexe chaudes et super
explicites en format paysage avec elle. Je dirais, qu’elle décrit
moins qu’Hinako Takanaga c’est évident, mais on ne reste pas non plus avide d’une suite. Elle sait doser. On est parfois à la limite du shonen ai mais on tombe quand même dans un véritable yaoi à la fin. Les sentiments des
personnages se développent petit à petit, lentement, progressivement, sans
presse. Ils ne tombent pas amoureux de suite (exception faite, coup de foudre
dans Irrésistible Ivresse), ils deviennent doucement conscients de leur attachement au fil des
pages. Toko Kawai donne un côté très réaliste à ses créations
de par sa volonté de ne pas conclure tout de suite la relation de ses héros et en leur donnant assez de temps pour se torturer l’esprit.
4ème
point positif : le simple fait qu’à chaque fin de
tome (car oui Toko Kawai n’a jamais réalisé de très longues séries) l’envie
insupportable de lire une suite nous prend. Ses écrits sont marqués par une réelle beauté et une grande
profondeur des sentiments croisée avec une note amusante, en passant par une belle
illustration du désir. Rajoutons à cela, je sais ça fait pingre mais je suis
étudiante, c’est la crise et j’ai un voyage en Corée à payer, que les tomes ne
font pas 20mm d’épaisseur. Je ne vise personne bien sur (Asuka Bonjour !)
mais ça fait toujours plaisir de dépenser une belle somme pour un bon gros yaoi.
Bien, ma longue
apologie est finie, tenez le coup je rentre dans le vif du sujet dans l’article qui suit !
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