mercredi 1 août 2012

Trilogie deluxe

Je vais traiter trois collections en même temps car en réalité les histoires sont liées. Je n’avais pas découvert ces trois collections en même temps, mais je pense que pour quelqu’un qui ne les connaît pas, l’expérience de les lire les uns après les autres pourrait être très intéressante. Dans un sens, on obtiendrait une série complète.


Titre : Kimi ga Koi ni Ochiru
Nombre de tomes : One Shot
Editeur VF : non paru en France

Pour comprendre la suite logique entre les trois mangas qui vont suivre il faut commencer par Kimi ga koi ni ochiru. Il s’agit de l’histoire d’Haru, un prof de lycée qui dès son arrivée, est harcelé par les membres du club de tir à l’arc. Ces derniers connaissant bien les rumeurs sur ses prouesses en tir et son don pour viser parfaitement au cœur de la cible implorent son aide. En effet, quelques années auparavant, Haru concourait avec son ami et rival Reiichirou. Peu à peu, Haru, lui qui excellait, n’arriva plus à tirer correctement. Il est dit que la cible est la représentation du cœur du tireur. Cela va être parfaitement le cas pour Haru. Amoureux de Reiichirou et n’arrivant plus à intérioriser ses pulsions, il décide d’abandonner le tir à l’arc. Quelques années plus tard, lorsqu’il travaille dans ce lycée, il tombe par hasard sur le petit frère de Reiichirou, Tsukasa. Les souvenirs douloureux du passé affluent très vite dans sa mémoire et malgré le refus qu’il affiche à aider les élèves du club de tir à l’arc, il se voit contraint de les conseiller au tir. Un jour après les cours, Tsukasa embrasse de force Haru et lui déclare sa flamme. Au début agacé par l’étreinte de Tsukasa, puis ensuite  submergé par la douceur de son amour, il va développer malgré lui des sentiments à son égard. L’histoire va alors se compliquer quand Reiichirou apprend qu’Haru enseigne dans le lycée de son frère et décide d’aller le voir.

One Shot que je recommande chaudement !!! Les personnages sont très touchants, l’histoire est cool, le dessin est génial. On ne tombe pas dans le domaine du one shot basique habituel. Celui là est très court mais saisissant. A lire tout de suite, et bien sur avant les deux autres ! 

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Titre : Kimi ga Koi ni Oboreru
Nombre de tomes : 3 vol collection terminée
Editeur VF : non paru en France


Dans Kimi ga koi ni Oboreru il s’agit de l’aventure de Reiichirou. Nommé manager d’un magasin de kimono, il fait la connaissance de son équipe comprenant son co-manager Jinnai. Ce dernier très irrité de voir que son supérieur est un homme étranger au travail de manager et par dessus, quelqu’un dénué de toute subtilité envers les clientes, il décide malgré tout de l’aider à avancer et lui apprend les rudiments de la vente. L’art de séduire les clients passe en premier lieu par l’apparence alors il lui demande de revêtir lui même un kimono. Tout de suite, Reiichirou attire les clientes en masse par son élégance et sa beauté, beauté auquel Jinnai ne va pas être indifférent. L’histoire se déroule en toute tranquillité jusqu’au jour où Reiichirou retrouve Haru venu supporter Tsukasa lors d’un tournois de tir à l’arc. Il décide alors de rencontrer son ami de longue date en se rendant au lycée où il enseigne (vous me suivez n’est ce pas ? Tout est lié, cette histoire se déroule en parallèle de l’autre !). 

Finalement rejeté par Haru, Reiichirou raconte tout à Jinnai le soir même qui profite de la situation pour lui avouer ses sentiments. S’en suit des déclarations d’amour passionnelles et quelques échanges corporels sympathiques. Mais je ne vous dis rien, vous le verrez par vous même. Après tant d’exotisme, viennent bien sur des péripéties qui entrainent le jeune couple dans des situations à la fois frustrantes et hilarantes. La 1ère sera celle de l’apparition de Kijima, une connaissance de Jinnai venue faire affaire avec le manager pour une exposition de kimono. Cependant ce dernier montre vite un intérêt particulier pour Reiichirou. Vous ne vous attendrez jamais au retournement de situation qui suivra ! 2ème péripétie : celui de l’Omiai (mariage arrangé) de Reiichirou et d’une femme particulièrement collante, créant maintes disputes au sein du couple.

Quand j’ai voulu survoler rapidement ce three shots pour en faire un article correct, je me suis aperçue que j’avais oublié beaucoup de détails et j’étais tellement absorbée que je l’ai relu entièrement. Désolée pour mon manque de synthétisme, je me suis enflammée comme d’habitude mais vous l’avez bien compris ce yaoi est un incontournable. Le fait qu’il y ait 3 tomes bien que chaque tome se suffit à lui même est une qualité que je juge rare. Cependant, malgré que chacun des tomes se finisse plutôt bien,
on est avide de savoir la suite. J’ai trouvé l’histoire captivante de par la relation complexe qui lie Reiichirou et Jinnai, le fait qu’ils veulent s’atteindre l’un l’autre parfois en vain et l’explosion de sentiments aussi purs. En bref, a lire sans modération et bien sur après Kimi ga Koi ni Ochiru. 

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Titre : Kimi ga Koi ni Midareru
Nombre de tomes : 1 pour l’instant, collection en cours
Editeur VF : non paru en France

Au tour de Kijima dans Kimi ga koi ni Midareru cette fois ci ! En résumé, Kijima se rend à une sorte d’exposition de kimonos et a soudainement le coup de foudre pour les motifs de l’un d’entre eux. Fort désireux de savoir qui est à l’origine d’une création aussi somptueuse, il rencontre Yuzuki. Surpris d’apprendre qu’il s’agit d’un homme, il cherche tout de même à mieux le connaître et se rend de multiples fois à sa rencontre. On apprend alors que Yuzuki, avant de créer des motifs pour kimonos prenait des cours de peinture et ses esquisses annonçaient déjà ses futures créations. Le seul problème réside en le fait que ce dernier semble à tout prix ne pas vouloir que son nom soit publié à côtés de ces œuvres. 

Pourquoi ? Il y a une raison cachée derrière cela. Harcelé à l’époque par un ami durant ses cours de peinture,  Yuzuki faisait l’objet de rumeurs abjectes et d’harcèlement moral. Voulant s’éloigner le plus possible de cet homme, Yuzuki décida de s’enfuir mais malgré cela de continuer à concevoir à travers l’art du tissu sans divulguer son nom. Seulement, un jour, Makita celui qui le tourmentait tant tombe sur l’une de ses créations, reconnaît tout de suite son coup de crayon et le retrouve…

Ce n’est malheureusement pas une série terminée à mon grand désespoir. Lisez le c’est impératif même si vous serez grandement frustrée à la fin. A lire également si vous vous intéressez de prêt à l’art du tissu en Asie.







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